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Paul ARIES - Site Officiel
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Critique du sport

Critique de la sport et de la sportivation de l'existence

La critique du sport une vieille histoire..

 

Contre le sport compétitif...

Pour une activité physique coopérative...

 

 

Le Boycott une vieille histoire...

Berlin 1936 : les JO nazis

Une contre initiative...face aux JO nazis

 

 

 

 

Boycoot du sport de l'Apartheid en Afrique du Sud

 

 

 

 

 

Le sport idéologie du capitalisme !

 

Couverture

 N° spécial des Zindigné(e)s  : L'aliénation Olympique

Le "Junksport" dans le mésusage de Paul Ariès

 

 

Ce refus de vieillir et de mourir, emblématique du déni de toute finitude, est exploité par une industrie qui est parvenue à allonger la durée de la vie en refoulant les questions sur la fin de vie. Ce système de santé est voué à l’échec dès lors qu’il refoule la mort mais aussi le corps humain dans sa dimension sociale. Cette conception machinique de l’homme est sans donc « bonne » pour sa médicalisation à outrance mais fait-elle son bonheur ? Notre société consomme au bas mot 10 % de sa richesse à la santé. Mais on sait que non seulement presque la moitié des médicaments sont inefficaces mais qu’ils tuent bien davantage que la voiture. On ne cesse aussi d’inventer des maladies pour vendre des médicaments : des problèmes mineurs comme la timidité ou les syndromes prémenstruels sont de plus en plus systématiquement médicalisés, tout comme les ruptures amoureuses. Changer la façon dont les gens perçoivent leurs troubles ou défauts constitue un marché sans fond car, comme l’a montré Canguilhem, il n’existe pas de frontière ferme entre le normal et le pathologique. Les Etats-Unis avec 5 % de la population mondiale consomme 50 % des médicaments mondiaux 

Appels au Boycott des JO

Pourquoi j'ai appelé au boycott des Jo...

de ceux de Los Angelès en 1984 à ceux de Sotchy en 2014.

 

 

 

Boycottons les Jeux olympiques de Pékin !  Boycottons les Jeux olympiques de Pékin !

Le Comité international olympique (CIO) a confié à la ville de Pékin l’organisation des Jeux olympiques d’été, en 2008. De nombreuses voix appellent au boycott de ces jeux. Le COBOP, un comité unitaire s’organise en France.

Après les JO nazis en 1936 à Berlin, les JO du Goulag en 1980 à Moscou, le grand show totalitaire va faire un détour par Pékin. Les communistes chinois veulent utiliser les Jeux olympiques pour redorer leur blason. Air connu. Sport et basse politique font toujours bon ménage. On pourrait aussi parler d’une coupe du monde de football en Argentine ou d’un grand prix automobile en Afrique du Sud du temps de l’apartheid... Ce n’est pas la première fois que les applaudissements des supporters couvrent les cris des suppliciés.

Depuis les événements de la place Tien An Men, en 1989, quoi de neuf en Chine ? Les droits démocratiques les plus élémentaires sont toujours bafoués. Les camps de concentration fonctionnent bien (La Laogai Research Foundation dénombre 4 000 camps de travail). L’impérialisme chinois est en pleine en forme. Le gouvernement chinois veut briser tout ce que la Chine compte de dissidents, d’insoumis, d’intellectuels critiques, de pauvres et de syndicats libres. La Chine, qui a des visées de conquête sur Taïwan, poursuit également une offensive diplomatico-guerrière à l’encontre du Japon et terrorise la région autonome des Ouïghours. La colonisation du Tibet tourne au génocide : assassinats, tortures et avortements forcés se pratiquent en totale impunité. Les Jeux olympiques ne changeront rien à cette tragique situation. Au contraire.

L’organisation de ces Jeux accélère la destruction de nombreux quartiers populaires et de sites historiques dans le cadre d’une urbanisation sauvage dirigée contre les populations les plus pauvres. Pour nettoyer le pays avant 2008 (Le CIO exige que les JO soient « sécurisés »), la police et la justice chinoises ont aussi reçu l’ordre d’intensifier les exécutions de délinquants et la répression contre les « internautes subversifs ». C’est ce qu’ils appellent la campagne « Frapper fort ». Plusieurs milliers de « délinquants » chinois ont été exécutés, d’une balle dans la nuque ou par injection létale, en public, notamment dans des stades... La peine de mort s’est officiellement appliquée à 1 770 individus en 2005, 3 990 personnes y seront condamnées dans les mois à venir.

Cinq milliards d’euros sont actuellement dépensés pour organiser des « réjouissances » de quinze jours dans un pays où la population opprimée manque de tout. Le gaspillage de la « fête » olympique est une insulte à la misère du monde. Il n’y a rien à attendre d’un CIO qui coopte ses membres parmi les hommes d’affaires, les conseillers politiques, les aristocrates, les financiers et les champions reconvertis dans le business. La corruption de certains membres du CIO a été révélée par de nombreux scandales. Ces gens-là soutiennent, en parfaite connaissance de cause, un régime totalitaire. Ils n’ont rien de bon à offrir aux démocrates chinois... ni aux sportifs. L’élevage sportif chinois est le prolongement d’un système qui avait déjà cours en RDA, en Roumanie, en URSS et à Cuba. Le dopage, la surveillance et la punition sont érigés en système de contrôle. Des robots anabolisés et transfusés seront lancés à l’assaut des podiums. Le matraquage médiatique prendra bien soin d’éviter de zoomer sur ce qui pourrait déranger les bonnes affaires du régime chinois et de ses partenaires.

Pour l’ensemble de ces raisons, le COBOP (collectif pour le boycott des Jeux olympiques de Pékin) appelle les associations de défense des droits de l’homme, les organisations humanitaires, politiques et syndicales, le monde sportif et l’ensemble des citoyens à se prononcer pour le boycott de cette compétition et de l’ensemble des manifestations liées à son organisation.

Solidarité Chine, l’association Autodétermination Tibet, la revue Alternative Tibétaine, les revues L’Emancipation, Illusio et Mortibus, Casseurs de pub, Offensive libertaire et sociale, la CNT STE 75, GrouCHOS, Discordances, Albert Jacquard, Abdellatif Naja, Michel Brix, Marie-Claire Calmus, Roger Dadoun, Paul Ariès... figurent parmi les premiers signataires de l’appel.

Appel au boycott des Jeux Olympiques de Pékin 2008
Non au consensus autour des J. O. !
Non à la contribution française à la tyrannie d'État chinoise !

A Moscou, en juillet 2001, le Comité international olympique (CIO) confia à la ville de Pékin l’organisation des Jeux olympiques d’été 2008. Cette décision place ainsi la Chine en position de modèle politique, social, économique et sportif pour toute la planète. Or, le Parti-état chinois, qui liquida dans le sang ses opposants lors des événements de Tien An Men en 1989, continue de bafouer les droits démocratiques élémentaires, multiplie les camps de concentration (« rééducation », « travail ») et développe une géopolitique d’agressions. La charte olympique y changera-t-elle quelque chose ? L'histoire prouve que le CIO ne respecte pas ses idéaux de « fraternité », de « paix » et d’« amitié ». Après les Jeux de la croix gammée (Berlin 1936), les Jeux du goulag (Moscou 1980), voici les Jeux du despotisme d'état totalitaire et de l'esclavagisme sportif. Derrière le voile idéologique du « plus grand show sportif de l'histoire », un véritable projet de mondialisation se dessine. Pékin en sera l’incarnation spécifique, après d’autres villes (Mexico en 1968 ou Los Angeles en 1984) et avant de nouvelles (Londres en 2012, etc.). La « machinerie silencieuse de l’olympisme » voulue par Coubertin doit cesser de nuire :

Réprimer et détruire. Le gouvernement chinois tente de briser tout ce que la Chine compte de dissidents, d'opposants, d'insoumis, d'intellectuels critiques, de pauvres, d'improductifs et de syndicats libres. La peine de mort s'est officiellement appliquée à 1 770 individus en 2005, et 3 990 y sont condamnés. La Laogai Research Foundation dénombre 4 000 camps de travail. L'organisation de ces J. O. accélère la destruction de nombreux quartiers populaires (hutongs) et sites historiques dans le cadre d’une urbanisation sauvage dirigée contre les populations les plus pauvres (expropriations de terres, etc.). La reconnaissance internationale des Jeux, consacrée par le consensus olympique, donnera un visa d’honorabilité à ces violences.

Conquérir et coloniser. La Chine, qui a des visées de conquête sur Taïwan, poursuit également une offensive diplomatico-guerrière à l’encontre du Japon et terrorise la région autonome des Ouïghours. La colonisation du Tibet prend une tournure de génocide : assassinats, tortures et avortements forcés se pratiquent en totale impunité. Grâce aux illusions de « paix et d’amitié entre les peuples », les J. O. ont toujours servi d'écran aux stratégies bellicistes et exterminatrices (Hitler et la Seconde Guerre mondiale, les Soviétiques et l'Afghanistan).

Doper, surveiller et punir. Avec la course aux médailles, la course aux armements biologiques entre la Chine et le reste du monde est lancée. L’enjeu en est l’hégémonie sur les marchés internationaux. Dans la logique même de la compétition sportive, l'élevage sportif chinois est le prolongement d’un système d’encadrement de la population qui avait déjà cours en RDA, en Roumanie, en URSS et à Cuba. Le dopage, la surveillance et la punition sont érigés en système de contrôle. Les robots anabolisés et transfusés sont lancés à l'assaut des podiums.

Corrompre et trafiquer. Le CIO, comme toute honorable société, coopte ses membres parmi les hommes d’affaires, les conseillers politiques, les aristocrates, les financiers et les champions reconvertis dans le lobbying. La corruption de certains de ses membres a été révélée par de nombreux scandales. Est-ce d’une multinationale aux fonctionnements occultes, qui défend ses propres intérêts (Mac Donald’s, Coca-Cola, Kodak, Panasonic, etc.), que nous pouvons attendre une démocratisation de la Chine ? La signification des J. O., bien loin des rêves de « fête », réside dans une stratégie de croissance du marché et de l'affairisme. Et la manoeuvre diplomatique du CIO consiste bien, à l’occasion des J. O. 2008, à soutenir un régime totalitaire esclavagiste.

Abrutir et gaspiller. Le matraquage médiatique du spectacle olympique participe d’un monde où la liberté disparaît. Camp de travail forcé rime avec camp d’entraînement. Cinq milliards d’euros sont actuellement dépensés pour imposer une « fête » de quinze jours dans un pays où la population opprimée manque de tout. Le gaspillage de la fête olympique est une insulte à la misère du monde. Comment pouvons-nous tolérer que le milieu sportif, doté de fortunes colossales, donne une leçon de solidarité aux milliards d’individus vivant avec moins d’1 euro par jour ?

Pour l'ensemble de ces raisons, nous appelons les associations de défense des droits de l’homme, les organisations humanitaires, politiques et syndicales, les travailleurs, le monde sportif et l’ensemble des citoyens à se prononcer pour le boycott de cette compétition et de l'ensemble des manifestations liées à son organisation.

Boycott des Jeux olympiques de Pékin !


L’appel est lancé par le Collectif pour le boycott des J. O. de Pékin. Il est soutenu par :

- Collectif anti J. O.
- Groupe Contre l’Horreur Olympique et Sportive (GouCHOS)
- Offensive libertaire et sociale
- Association Discordances (Bordeaux)
- FSE (Caen)
- Revue L’Emancipation
syndicale et pédagogique
- Revue Illusio
- Revue Mortibus
- Revue Alternative tibétaine
- Solidarité Chine

- Association autodétermination Tibet 09/31
- Association France-Tibet
- Association Casseur de pub
- CNT-
Fédération des Travailleurs de l'Education
- Fédération Sud Education


- Pierre Albertini (professeur Khâgne)
- Jacques Ardoino (professeur émérite en Sciences de l'éducation Université Paris VIII)
- Paul Ariès (politologue et objecteur de croissance)
- Séverine Auffret (philosophe - Université populaire de Caen)
- Michel Brix (maître de recherches à la Faculté de Philosophie et Lettres de l'université de Namur)
- Jean-Marie Brohm (professeur de philosophie à l'Université Paul Valéry Montpellier III)
- Marie-Claire Calmus (comité de rédaction de la revue Mouvements)
- Roger Dadoun (professeur émérite Université Paris VII-Jussieu, producteur à France-Culture)
- Jacques Fradin (maître de conférence en économie - ENS/ISH Lyon)
- Benoît Goetz (maître de conférence en philosophie, Metz)
- Marie Holzman (sinologue, traductrice et enseignante à l'université Paris-VII)
- Ditrich Hoss (sociologue)
- Albert Jacquard (scientifique et essayiste)
- Yvan Jossen (journaliste)
- Claude Javeau (professeur émérite de sociologie de l'Unisversité Libre de Bruxelles)
- Philippe Meirieu (pédagogue)
- Abdellatif Naja (Directeur des études à l'Institut royal de formation des cadres. Enseignant-chercheur à l'Institut national des sports de Moulay Rachid de Rabat)
- Charlotte Nenner (conseillère "verte" à la Ville de Paris)
- Marc Perelman (professeur d'esthétique à l'université Paris X-Nanterre)
- Robert Redeker (philosophe)
- Philippe Riviale (directeur de séminaire au Collège international de philosophie)
- Pierre-André Taguieff (directeur de recherche au CNRS)
- Stravos Tombazos (enseignant en économie politique à l'université de Chypre)
- Patrick Vassort (maître de conférence à l'UFR STAPS de Caen)
- Nicolas Vieillescazes (traducteur)

NON au projet de JO pour 2018 à Annecy

 Les soussignés, conscients qu’une candidature aux JO d’hiver est déraisonnable et constitue non seulement un effroyable gaspillage mais aussi et surtout une atteinte grave et durable à l’environnement, demandent le retrait pur et simple de la candidature d’Annecy et pour 2018.

Ce projet, totalement disproportionné avec les besoins et les aspirations des habitants (non concertés), ne répond en fait qu’à la mégalomanie de quelques élus avides de prestige et soucieux de laisser leur trace dans l’histoire. Ce projet politique est d’abord motivé par des intérêts financiers et le sport n’est qu’un alibi.

 

Des précédents édifiants (parmi d’autres…)

¨ 1968 - Grenoble : Endettée jusqu’en 1995. Impôts locaux multipliés par 2,4

¨ 1976 - Los Angelès : Endettée jusqu’en 2006

¨ 1992 - Albertville : Déficit de 4,73 millions d’€, Brides les Bains 9,15 Millions d’€ (coût total JO 115 millions d’€)

¨ 2010 - Vancouver : Déficit (déjà avoué dès 2008) de 47 millions d’€

¨ 2012 - Londres : Le dépassement du budget (passé de 3,4 à plus de 13 milliards d'euros) est tel que les anglais regrettent déjà…

 

Une écologie de complaisance.

Les mots « Ecologie » et « Développement durable » sont utilisés à tort et à travers n’importe comment par n’importe qui. « On » nous promet des jeux « écolos » avec un bilan « carbone zéro » ! Qui peut l’affirmer sans rougir ? Qui le croira sans douter ? En attendant, l’environnement sera bouleversé de façon irréversible, des villes historiques défigurées, sans parler d’une gestion des déchets totalement escamotée puisque ce problème n’est déjà pas résolu en temps normal… La neige artificielle (inévitable) aura-t-elle le label vert de circonstance ?

 

Des équipements surdimensionnés vite obsolètes.

Les JO impliquent des infrastructures (onéreuses) exceptionnelles dont l’usage ultérieur est incertain ou nul. Qui utilisera ensuite la piste de Bobsleigh ? Les tremplins ? Que coûteront les installations pour les cérémonies d’ouverture et de clôture ? Notre région a-t-elle besoin de patinoires ou de pistes de vitesse olympiques ?

Et l’hôtellerie ? Le CIO exige de la ville hôte 22800 chambres en hôtels 3 à 5 étoiles. Annecy en compte à ce jour 4100 ! Grenoble moins de 4000. A qui servira cette hôtellerie bâtie à la hâte pour un événement unique ?

 

Des arguments fallacieux

Des décisions arbitraires. Sous le prétexte de faire face à l’événement, « on » nous fera avaler des projets hautement contestables comme l’A 41 (réalisé par anticipation), le tunnel sous le Semnoz, un tunnel sous la Bastille, un autre sous le Vercors, etc.. dont l’objectif (inavoué) est de créer à terme le « sillon alpin » c’est à dire un axe urbanisé en continu de 220 km entre Genève et Valence. Annecy n’est pas Los Angelès ! Nous refusons cet urbanisme et le « tout auto » qui réduit les transports en commun (dont le rail) à la portion congrue !

Un essor économique ? Pendant 15 jours, les regards du monde seront braqués sur Annecy. Et après ? Ce n’est pas ce spectacle inspiré par la folie des grandeurs qui fera revenir dans nos vallées une industrie en voie de délocalisation (Salomon et bien d’autres…). Assez de poudre aux yeux ! Assez de mensonges !

 

Des frais de pub bien inutiles

Il en coûterait (chiffre optimiste) pour la seule pub 1,4 million d’€, d’ici à mars 2009 rien que pour poser une candidature et plus de 4 millions d’€ si l’une de nos villes était retenue pour seulement prétendre être candidate aux JO 2018. Et si par malheur nous étions retenus ce serait le début du creusement d’un gouffre financier…

 

N’y a-t-il vraiment rien de mieux à faire avec l’argent des contribuables ?

 

 Appel de personnalités pour

lE RETRAIT DE LA CANDIDATURE D’ANNECY 2018

François ALFONSI - Maire d'Osani ( Corse ), député européen groupe Verts/ALE, RPS ( Régions et Peuples Solidaires )

 

Renée ALICE POUSSARD - Conseillère régionale Rhône Alpes

 

Paul ARIES - Politologue, directeur du Sarkophage

 

Malika BENARAB ATTOU - Députée au Parlement Européen - Chambérienne

 

Hervé BOSSON - Élu municipal Verts / Europe Ecologie à Passy

 

Jean Marie BROHM - Professeur de sociologie, auteur d'ouvrages sur la sociologie critique du sport 

 

Robert BURGNIARD - Conseiller municipal d'Annemasse - Verts

 

Michel CAILLAT - Sociologue, écrivain, professeur de Droit et Economie à Orléans, fondateur du Centre d'Analyse Critique du Sport.

Pour tout renseignement et toute demande de débats et conférences écrire par mail à lecacs@live.fr ou par courrier au CACS, 4 Cité Nouvelle du Champ rond - 45 000 Orléans

 

Myriam COMBET - Tête de liste NPA aux régionales

 

Michel DUBY - Conseiller municipal à Passy, militant sportif et associatif et inspecteur de l'éducation nationale en retraite

 

Guy DUTRON  -  Ecrivain, Co-porte parole du RESEDA ( Réseau Euro-méditerranéen Social Écologique Démocratique et Altermondialiste )

 

Jean-Paul GAY  -  Ecrivain de Haute-Savoie

 

Catherine GERFAUD VALENTIN  -  Ecrivain de Haute-Savoie 

 

Didier JOUVE  -  Vice président à l'envirronement du conseil régional Rhône Alpes

 

Jacqueline LAVY - Conseillère municipale à Mûres en Haute-Savoie, M'PEP ( Mouvement politique d’éducation populaire )

 

Alban LAVY  -  Directeur Artistique

 

Gérard LERAS  -  Président du groupe des Verts au Conseil Régional Rhône Alpes 

 

Stéphane LITTOZ BARITEL  -  Photographe

 

Didier MAGNIN - Président de "Citoyens résistants d'hier et d'aujourd'hui"

 

Philippe METRAL-BOFFOD  -  Conseiller municipal d'opposition à Annecy, Nouveau Parti Anti Capitaliste

 

Laurent MOCCOZET  -  Adjoint au Maire de Saint Jeant de Tholomé

 

Corinne MOREL DARLEUX - Conseillère Régionale Rhône Alpes et secrétaire nationale du Parti de Gauche en charge du combat écologique

 

Laurent NARDIPrésident du Comité de Défense de la Plaine du Mont-Blanc, secrétaire de la Coordination Communiste de Haute-Savoie et président de club sportif ( football )

 

Christian OEIL  -  Secrétaire Régional des Verts Région Savoie

 

Marc PERELMAN Enseignant-chercheur dans les domaines de l’Esthétique et de l’Architecture, auteur d’ouvrages critiques sur le Sport - Site 

 

Laurent RIPART - Conseiller municipal NPA de Chambéry

 

Michèle RIVASI - Députée européenne - Groupe Europe Écologie - Les Verts ( EELV ) 

Myriam SALER - Conseillère municipale à la Mairie de Passy 

 

Patrick VASSORT - Maître de conférences en sciences et techniques des activités physiques et sportives, université de Caen

 

Boycott des JO de Sotchi

Dans la nuit du 4 au 5 juillet 2007, les membres du CIO ont désigné Sotchi, petite cité balnéaire du sud de la Russie, pour organiser les Jeux olympiques d’hiver 2014.

 Après l’attribution des JO d’été 2008 au régime totalitaire chinois, qui n’a pas hésité à réprimer dans le sang les manifestations au Tibet et à nettoyer Pékin de tous les éléments "anti-sociaux", le CIO, qui prétend défendre "l’idéal olympique" et "l’amitié entre les peuples", se compromet à nouveau gravement avec un régime sans scrupules, celui de Vladimir Poutine, qui ne respecte ni les droits de l’homme, ni les libertés démocratiques.

 Les méthodes poutiniennes dans et hors Russie

 Déjà la guerre éclair menée par la Russie contre la Géorgie dès l’ouverture des JO de Pékin 2008 – et préméditée comme l’a avoué Poutine – aurait dû, en vertu de la Charte olympique, être un motif d’annulation de l’attribution des Jeux 2014 à Sotchi. Il n’en a rien été. Le CIO a préféré fermer les yeux sur les exactions et provocations d’un ex lieutenant-colonel du KGB, nostalgique de la "verticale du pouvoir" soviétique.

 La Russie continue ainsi d’occuper militairement une partie de la Géorgie (l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie) et le rêve mégalomaniaque de la nomenklatura russe est de reconstituer, par le chantage économique au gaz et l’intimidation armée, la zone d’influence de l’ex empire soviétique.

 Nul n’a d’ailleurs oublié comment l’armée et la police russes, avec leurs milices supplétives, ont mis à feu et à sang la Tchétchénie : bombardements massifs, massacres de civils, viols et enlèvements.

 

En Russie même, l’extrême brutalité des méthodes poutiniennes pour contrôler l’opinion publique et museler l’opposition a été illustrée par les procès politiques, les emprisonnements et les violations répétées des libertés fondamentales (arrestations arbitraires, matraquages des manifestants, persécution des médias indépendants, harcèlement des ONG).

 

L’assassinat de la journaliste d’investigation Anna Politkovskaïa, en octobre 2006, a même été le signe d’une dérive criminelle des "services", officiels ou officieux, et le procès en sorcellerie, digne de l’Inquisition, intenté à la mi-août 2012 par l’Église orthodoxe et le Kremlin aux trois jeunes femmes du groupe punk féministe Pussy Riot, condamnées à deux ans de camp de travail, atteste que la "justice" russe n’a rien oublié du stalinisme.

 

Cette régression inquiétante des droits et libertés se manifeste aussi à l’occasion d’élections régulièrement entachées d’importantes fraudes. La mise au pas des opposants vise en fait à perpétuer la domination autocratique du clan Poutine, qui repose sur le népotisme organisé et sur la diffusion d’une propagande nationaliste russe que les JO de Sotchi ne manqueraient pas de renforcer.

 

Les rapports d’Amnesty International soulignent d’ailleurs qu’un vent de racisme, d’antisémitisme et de xénophobie souffle sur la Russie de Poutine, qu’illustrent notamment les manifestations de haine contre les "Caucasiens", les violences des supporters de football et les chasses menées par les skinheads contre les "tchiornye", terme qui désigne en fait tout ce qui n’est pas "slave".

 

La capacité de nuisance de Poutine s’est également révélée en Syrie. Alors que la soldatesque de Bachar al-Assad multiplie depuis des mois tortures et massacres, crimes de guerre et crimes contre l’humanité en bombardant méthodiquement villes et villages insurgés à l’aide de chars, d’hélicoptères et d’avions, Poutine, avec l’aide de Hu Jintao, soutient indéfectiblement un tortionnaire et assassin de son peuple.

 

En bloquant les résolutions de l’ONU, en fournissant armes et logistique aux troupes de Bachar al-Assad et en renforçant diplomatiquement le crédit politique d’un régime criminel, Poutine manifeste clairement que son camp est celui des dictateurs qui matent leurs peuples dans le sang.

 

Une propagande géostratégique

 

En laissant à un tel régime le soin d’organiser les JO, le CIO contrevient non seulement aux principes de "paix", de "fraternité" et de "solidarité" que prétend incarner la Charte olympique, mais il entérine aussi une opération de propagande géostratégique héritée du national-soviétisme.

 

Moscou affirme en effet par le choix de Sotchi, située tout près de la frontière avec la Géorgie, que le Caucase appartient à sa sphère de souveraineté et que l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie sont ses protectorats.

Le projet "Olympstroï" supervisé par Poutine en personne et dont le coût pharaonique est évalué aujourd’hui à plus de 47 milliards de dollars au lieu des 10 milliards prévus, a été critiqué par de nombreuses ONG de défense des droits de l’homme ou écologistes. Human Rights Watch a notamment dénoncé en août une série d’abus et interpellé le CIO et les autorités russes. Selon cette ONG, les ouvriers immigrés qui travaillent sur les chantiers des Jeux seraient victimes de nombreuses violations de leurs droits sociaux (non-respect des heures de travail, versement aléatoire des salaires), des familles auraient aussi été expulsées de manière arbitraire et sans compensation équitable de leurs terrains afin de permettre la construction des infrastructures sportives.

 

L’objectif de Poutine – qui a offert des voitures de luxe Audi aux athlètes russes médaillés aux JO de Londres et qui aime comme tous les populistes s’exhiber parmi les champions – est d’affirmer la puissance du Kremlin dans une opération de prestige olympique. La "parfaite organisation" des JO vise à flatter le nationalisme russe, mais aussi à parachever une stratégie de légitimation diplomatique sur la scène internationale.

 

L'hypocrisie du CIO

 

De sinistres précédents – des Jeux de la croix gammée à Berlin en 1936 aux Jeux de la répression du Tibet et du Laogaï à Pékin en 2008, en passant par les Jeux du goulag à Moscou en 1980 – devraient alerter les consciences démocratiques sur le rôle du CIO dans la consolidation des tyrannies et régimes militaro-policiers.

 

Les JO ne sont pas seulement en effet des "festivités de la jeunesse" où se distinguent des professionnels de l’exploit tarifé, et fréquemment dopés, mais des manifestations de diversion politique ou des écrans de rêve médiatiques qui masquent le cauchemar réel de l’oppression, de l’exploitation et de la misère.

 

Les hiérarques du CIO qui affirment, de concert avec le pouvoir russe, qu’il faut "laisser les JO en dehors de la politique" sont donc parfaitement hypocrites, puisque chaque attribution olympique est aussi un choix politique.

 

Non aux JO de Sotchi 2014 !

 

Déjà, des voix se sont élevées contre l’organisation des JO de Sotchi par la Russie, en particulier le chef de la diplomatie tchèque, Karel Schwarzenberg, dans une interview au quotidien "Die Presse" en août 2008 : "Je trouve qu’organiser une fête de la paix et du sport dans le voisinage immédiat d’un lieu où l’on a massacré et mené une guerre d’agression est une idée étrange".

 

En Grande-Bretagne, aux États-Unis, au Canada et en Géorgie, des universitaires et des parlementaires ont eux aussi réaffirmé la nécessité de conditionner la tenue des JO au respect des droits de l’homme.

 

Nous appelons les associations démocratiques, l’Assemblée nationale, le gouvernement français et les groupes parlementaires du Conseil de l’Europe à demander l’annulation de l’organisation des JO de Sotchi par la Russie de Poutine, au profit d’un pays qui respecte les principes de la déclaration universelle des droits de l’homme et les valeurs démocratiques.

 

Nous appelons également les athlètes de toutes nationalités à refuser de participer à la mise en scène de Sotchi et à le faire savoir. Nous appelons enfin les journalistes à dénoncer la désinformation et la censure des "services d’information" officiels du Kremlin.

 Signataires :

 Jacques Ardoino, Professeur émérite en sciences de l’éducation à l’Université Paris VIII

Paul Ariès, Politologue

Patrick Baudry, Professeur de sociologie à l’Université Bordeaux III

Miguel Benasayag, Philosophe et psychanalyste

Jean-Marie Brohm, Professeur émérite de sociologie à l’Université Montpellier III

Claude Javeau, Professeur émérite de sociologie à l’Université libre de Bruxelles

Annie Le Brun, écrivain

Fabien Ollier, Directeur de la revue Quel Sport ?

Robert Redeker, Philosophe, chercheur au CNRS

Louis Sala-Molins, Professeur émérite de philosophie politique à l’Université Toulouse II

Pierre-André Taguieff, Philosophe et politologue, directeur de recherche au CNRS

Daniel Salvatore Schiffer, philosophe, écrivain, éditorialiste

Stavros Tombazos, Professeur d’économie politique et de philosophie politique à l’Université de Chypre

Patrick Tort, Philosophe et historien des sciences, directeur de l’Institut Charles Darwin International

Magali Uhl, Professeure de sociologie à l’Université du Québec à Montréal

Jean Ziegler, Vice-président du Comité consultatif du Conseil des Droits de l’homme à l’ONU

 

 

Jeux de SOTCHI : Nous ne serons pas complices !
l

 

Nul ne peut plus l’ignorer aujourd’hui, Vladimir Poutine organise les Jeux olympiques d’hiver dans la droite ligne de toutes les dictatures qui ont instrumentalisé les grandes manifestations sportives.

Ses objectifs sont clairs :
- Restriction des libertés civiles et contrôle militaro-policier des espaces publics et privés au nom de la « paix olympique ».
- Extension des zones d’influence géopolitique et économique grâce aux investissements olympiques pharaoniques.
- Médiatisation à haute dose du grand show sportif en tant qu’opération de propagande que le parcours de la flamme olympique a portée à son paroxysme.
- Endoctrinement et obnubilation nationalistes de la population par la promotion de champions d’État transformés en vitrines publicitaires.
- Durcissement autoritaire du pouvoir, des services de sécurité et des groupes supplétifs qui bafouent les libertés démocratiques élémentaires avec la complicité des partenaires économiques.

Il en fut ainsi en 1936 lors des Jeux de la croix gammée à Berlin, en 1980 lors des Jeux du goulag à Moscou, en 1988 lors des Jeux de l’ordre militaire à Séoul, et en 2008 lors des Jeux du laogaï à Pékin.

À présent, soutenu par l’oligarchie olympique, Vladimir Poutine engage cyniquement tous les moyens pour faire des Jeux d’hiver la vitrine propagandiste de sa souveraineté, le cheval de Troie de ses conquêtes territoriales aux portes du Caucase et le paravent de ses atteintes répétées aux droits de l’Homme. Les dépenses mégalomaniaques qui ont été engagées – près de 50 milliards de dollars sur fond de corruption généralisée – sont une insulte à la misère du monde. La réduction à un esclavagisme moyenâgeux des ouvriers migrants bâtissant les sites de Sotchi est un scandale couvert par le CIO, à l’instar de la FIFA au Qatar. La dévastation, la pollution, l’exploitation de milieux naturels protégés réduit à néant la fable mystificatrice des Jeux « durables ».

L’expropriation et l’extorsion de milliers d’habitants de la région est l’apogée d’un nihilisme juridique constant depuis 2007. Le quadrillage ultra sécuritaire de Sotchi et de ses alentours, la promulgation de l’état d’urgence en zone olympique (interdiction de manifester, surveillance de toutes les communications, mesures antiterroristes), l’intimidation et la persécution des journalistes et des ONG qui viennent enquêter sur les « côtés sombres » des JO sont autant de mesures draconiennes qui s’ajoutent aux lois sociales liberticides, à la pénalisation de l’homosexualité, à la violence en colonie pénitentiaire (songeons à Nadejda Tolokonnikova et Maria Aliokhina des Pussy Riot, ou à la Tchétchène Zara Mourtazalieva), à la psychiatrisation punitive de certains prisonniers politiques (comme Kosenko, l’un des « prisonniers du 6 mai ») et à la détention brutale des militants de Greenpeace. La libération de Mikhail Khodorkovski et des deux Pussy Riot Nadejda Tolokonnikova et Maria Aliokhina est une manœuvre tactique qui ne trompe personne. Elle sert à assurer le triomphe sans ombre du cirque olympique de Poutine par un coup de communication sur la « magnanimité » d’un pouvoirtout-puissant, qui fait et défait à son gré les destinées des individus. Vladimir Poutine supervise ses Jeux comme il mène ses guerres, avec violence et cynisme. Le CIO et tous les partisans du « sport apolitique » qui encensent son projet olympique entérinent ainsi, par leur silence ou leur adhésion aveugle, ses volontés de domination.

Dans une telle situation, aller à Sotchi ce n’est pas simplement se rendre dans une enceinte olympique, c’est cautionner les dérives dictatoriales du Kremlin déjà dénoncées par certaines instances européennes. Est-il dès lors moralement acceptable d’invoquer le « droit » des athlètes à « réaliser leurs rêves » au prix d’une présence complice au banquet olympique d’un autocrate sans scrupule ? Est-il souhaitable que les démocraties occidentales sacrifient une fois encore les valeurs humanistes et les droits de l’Homme sur l’autel des performances sportives et des intérêts des multinationales ? Évidemment non ! Entendons le courage et la détermination exemplaires de Nadejda Tolokonnikova et Maria Aliokhina qui, à peine libérées et au péril de leur vie, se sont prononcées « pour le boycott des Jeux olympiques d’un pays qui a le visage d’un camp » et ont invité les gouvernements européens à en faire autant !

Considérant qu’il n’est pas admissible de se compromettre avec le régime de Vladimir Poutine, nous appelons :

- L’Union européenne, les gouvernements européens et les ministères des sports à ne pas cautionner par leur présence les cérémonies officielles d’ouverture et de clôture des Jeux.
- Les organisations sportives (CNOSF, Fédérations) à ne pas collaborer avec l’appareil d’État russe qui a fait du sport olympique un système politique d’embrigadement.
- Les athlètes à assumer pleinement leur rôle de citoyens en refusant de devenir les gladiateurs du cirque olympique russe. Soit en déclinant l’invitation à se rendre à Sotchi et en le faisant savoir. Soit en exigeant la libération de tous les prisonniers politiques et l’abrogation des lois liberticides et homophobes (appels, pétitions, conférences de presse, manifestations de soutien, etc.). Pas de compétitions sportives entre les camps de travail et les colonies pénitentiaires !
- Les partis politiques, les syndicats, les associations démocratiques, les organismes de défense des Droits de l’Homme et, au-delà, tous les citoyens, à boycotter la retransmission des Jeux et les partenaires commerciaux du CIO.
- Les journalistes à refuser d’être des caisses de résonance de la propagande poutinienne et à rendre compte de la situation réelle du pays.

Pour Sotchi comme pour Pékin, Séoul, Moscou ou Berlin auparavant, les vrais héros de l’olympisme seront ceux qui ne participeront pas à la légitimation d’une dictature.

Signataires

Jacques Ardoino, professeur émérite en sciences de l’éducation à l’universitéParis VIII ; Paul Ariès, Politologue, rédacteur en chef du mensuel Les Z’indignés ;Patrick Baudry, professeur de sociologie à l’université Bordeaux III ; Jean-Marie Brohm, professeur émérite de sociologie à l’université Montpellier III ; Jean-Pierre Durand, professeur de sociologie à l’université d’Evry ; Christian Godin, philosophe, maître de conférences à l’université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand ; Claude Javeau, professeur émérite de sociologie à l’université Libre de Bruxelles ; Annie Le Brun, écrivain ; Alexandre Marcel, président du Comitéinternational day against homophoby (IDAHO) France ; Isabelle de Montmollin, philosophe Léonard Moulin, économiste à l’université Paris XIII ; Fabien Ollier, directeur de la revue Quel Sport ? ; Robert Redeker, philosophe, chercheur au CNRS ; Louis Sala-Molins, professeur émérite de philosophie politique à l’université Toulouse II ; Pierre-André Taguieff, philosophe et politologue, directeur de recherche au CNRS ; José Artur dos Santos Ferreira, doyen de l’Institut de sciences sociales appliquées à l’université fédérale de Ouro Preto,Brésil ; René Schérer, professeur émérite de philosophie à l’université Paris VIII ;Daniel Salvatore Schiffer, philosophe, professeur de philosophie de l’art à l’Académie royale des beaux-arts de Liège ; Magali Uhl, professeure de sociologie à l’université du Québec à Montréal

 

Paul Ariès parrain de l'altertour

 

 

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Affiche 2014

 

 

 

 

Paul Ariès parrain de l'UltraSieste

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

In http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=912

 

Conférence de Paul Ariès pour l'Ultra sieste

 

 

Extrait de l'émission de Paul Ariès UNSEP

 

Le politologue Paul Ariès s’interroge sur la place du sport dans les sociétés modernes et sur la dimension économique et sociale des grand-messes sportives telles que la coupe du monde de football ou encore les Jeux Olympiques. Salutaire !

Dans la série Regards sur le sport.

 Réalisation : Benjamin Pichery

 

 

 

Pour aller plus loin...


Ultra Sieste 2010 - Fabien Ollier 1sur2 par Alambik_info

 

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