Intervention sur la gratuité aux Lacs de l'Essonne
La lutte contre les Grands projets inutiles imposés : Du refus de l’extractivisme au choix d’une société du Bien-vivre
La tenue de ce deuxième Forum européen contre les Grands projets inutiles imposés est à la fois une mauvaise nouvelle et une excellente nouvelle…
Mauvaise nouvelle car il signifie que le capitalisme productiviste est en train de passer à la vitesse supérieure en matière d’adaptation à ses propres besoins de la planète, des espaces, des infrastructures et de l’humanité (transhumanisme).. Mauvaise nouvelle aussi car les forces politiques et sociales sous-estiment trop la dangerosité de ces projets, dénonçant simplement des politiques d’images comme le greenwashing. Le capitalisme vert est bien un vrai projet, un grand projet dont nous commençons à percevoir les contours dans tous les domaines à l’échelle mondiale. Je rêve donc que ce Forum soit un cri d’alerte qui puisse être entendu par l’ensemble des mouvements qui luttent pour poursuivre le mouvement historique d’émancipation. Mauvaise nouvelle donc puisque si nous sommes mobilisés contre ces grands projets inutiles imposés c’est que le capitalisme est en train de passer un nouveau cap.
Ce Forum est toutefois une excellente nouvelle car il témoigne qu’une convergence est en train de se réaliser non seulement entre le social et l’écologie, non seulement entre le politique et l’éthique mais entre les luttes engagés dans les pays du Sud et celles qui se développent dans toute l’Europe contre les projets nuisibles. Ce Forum est donc une excellente nouvelle car il est le signe d’une capacité nouvelle à (re)politiser des enjeux trop longtemps considérés comme secondaires…Nous renouons ainsi avec la longue histoire des résistances populaires contre ce que les puissants ont toujours présenté comme le progrès et qui n’est que l’organisation de la société, du monde, de la conception même de la vie au service d’une petite minorité. Nous sommes aujourd’hui les descendants des paysans refusant le passage de la faucille à la faux, ceux des communautés se mobilisant pour défendre leurs droits au ramassage des bois morts, au glanage, ceux des ouvriers cassant certaines machines, ceux des villages mobilisés contre l’implantation des grands barrages, etc. Nous avons derrière nous une longue histoire dont nous pouvons être fiers.
Les mouvements socialistes étaient encore très sensibles à ces questions au 19e siècle. Il suffit pour s’en convaincre de relire leurs critiques de la ville et de l’industrialisation. Il a fallu la montée de l’économisme (cette idée que « plus serait forcément égal à mieux »), il a fallu une vision linéaire et déterministe de l’histoire avec l’idée d’un enchainement automatique des modes de production (après le capitalisme, étape nécessaire, viendrait nécessairement le socialisme…), il a fallu le renoncement à mener la lutte dans le champ de la consommation et même de la production (avec le sabordage des mouvements coopératifs), il a fallu finalement que nous réduisions le combat à la seule question d’un partage plus juste du gâteau, sans s’interroger sur sa recette (qu’est-ce qu’on produit ?comment et pour quels besoins ?) pour que les gauches perdent le mode d’emploi de la critique des grands projets capitalistes. Nous avons accepté les modes de vie qui sont ceux du capitalisme, oubliant que le capitalisme n’est pas seulement un système économique reposant sur l’exploitation mais un style de vie, avec ses aménagements, ses produits spécifiques. Nous avions oublié majoritairement chemin faisant que si le capitalisme donne à jouir …il s’agit d’une mauvaise jouissance, d’une jouissance d’emprise, d’une jouissance d’avoir, celle du « Toujours plus » (de richesses économiques et de pouvoir).
Un petit village antiproductiviste a bien toujours résisté mais tellement minoritaire, tellement ridiculisé qu’il avait presque fini par devenir pessimiste. Nous avons su cependant au 20 e siècle entretenir cette critique des modes de vie capitalistes et productivistes et des grands projets qui leurs sont consubstantiels, avec la critique des éléphants blancs en Afrique, ces mégaprojets sans rapport avec les besoins réels de la population, avec le choix d’une médecine aux pieds nus et des dispensaires plutôt qu’une fuite en avant dans l’industrialisation médicale, avec les travaux d’Illich et de tant d’autres sur la santé, sur l’école, sur l’économie vivrière. Nous avons refusé le nucléaire, le bétonnage des rivières, la gentrification urbaine. Nous ne partons donc pas de rien ni sur le plan théorique ni sur le plan matériel. Ce qui est nouveau cependant et dont témoignent non seulement ce Forum mais le renouveau des mobilisations contre les Grands projets inutiles imposés, c’est que nous pouvons enfin renouer avec un antiproductivisme enfin optimiste.
Le Sarkophage, journal des gauches antiproductivistes, salue donc votre Forum. Nous savourons plus particulièrement deux choses dans ces mobilisations.
1) Cette critique des Grands projets inutiles imposés nous (re)vient d’abord des pays les plus pauvres, notamment de l’Amérique du Sud et de l’Afrique. Nous devons nous mettre à l’écoute de tous ces nouveaux gros mots qui se cherchent pour dire les nouveaux chemins d’émancipation : le sumak kawsay des amerindiens, le Buen-vivir équatorien et bolivien, la vie pleine en Inde, l’eudémonia, la vie bonne, en Grèce, etc. Tous ces « nouveaux gros mots » participent au renouvellement de la pensée politique et des formes d’organisation, des modalités de la résistance. Ce combat contre les Grands projets inutiles imposés est l’une des formes que prend l’engagement pour le Buen-vivir (le Bien vivre) à travers non seulement des expériences de luttes mais un bagage conceptuel nouveau.
Les plus pauvres nous ont fait cadeau ces dernières années du concept d’extractivisme et d’anti-extractivisme qui ne condamne pas seulement le pillage des ressources naturelles et le saccage de la planète mais dénonce toutes les logiques de « maldéveloppement » imposées aux peuples. Notre combat contre les Grands projets inutiles imposés est pour moi la traduction européenne de ce combat contre l’extractivisme prédateur. L’extractivisme désignait au départ les activités de prélèvement et de commercialisation des produits de la forêt (bois, gomme, fibres, fruits). Cette notion s’est étendue ensuite à toutes les industries qui supposent d’exploiter TOUJOURS PLUS les ressources (charbon, pétrole, etc), mais aussi aux mono-industries agricoles et aux grandes infrastructures. Ce mouvement contre l’extractivisme est né au Brésil dans la lignée du mouvement des paysans sans terre. Ces mêmes communautés ont fondé le MAB (Mouvement des affectés par les barrages) lorsque le gouvernement brésilien à décidé de construire de nouveaux barrages. Le MAB n’est pas opposé à l’énergie hydraulique mais estime qu’elle est déjà largement suffisante pour couvrir les besoins réels de la population. J’aurai presque envie de dire les besoins de la population réelle (face aux enrichis). Le problème ce sont en effet les intérêts économiques en jeu derrière la construction des barrages et la vente de l’énergie produite. Le grand slogan du MAB c’est « l’énergie pour quoi et pour qui »…Les amerindiens parlent eux de « zones de sacrifices » pour désigner ces territoires destinés à fournir matières premières et énergie au capitalisme. Ce discours anti-extractiviste croise celui en faveur des Biens communs puisqu’il s’agit de refuser à la fois la privatisation et les gaspillages. Il ne s’agit donc pas d’un discours purement savant mais pratico-pratique. La question de l’eau est ainsi emblématique car si les peuples s’opposent à la construction de grands barrages c’est parce qu’ils savent que, par exemple, en Equateur, les grandes exploitations agricoles qui représentent 1 % de la totalité des surface consomment 67 % de l’eau utilisée…c’est parce qu’ils savent que ce besoin de « toujours plus » d’eau est lié à l’extraction des minerais, aux puits de pétrole, aux gaz de schistes, etc. Ce concept d’extractivisme prolonge donc celui de pillage des ressources. Il dénonce l’exploitation de la nature au plus bas coût mais aussi le fait que notre système ne peut perdurer sans continuer à accroitre, toujours plus, l’extraction des ressources naturelles, la destruction des écosystèmes. Le projet Yasuni ITT (avec ses contradictions) est devenu aujourd’hui l’emblème de ce combat contre l’extractivisme. Mais comme le dit Alberto Acosta, le père du mouvement du Buen vivir en Equateur, l’initiateur du projet Yasuni-ITT et ex-président du Conseil constitutionnel, la meilleure façon, pour un européen, d’être fidèle au projet Yasuni-ITT, c’est de faire mille projets Yasuni, c'est-à-dire chez nous aussi de laisser dans le sous-sol les ressources les plus rares et les plus dangereuses. Pas d’extraction pétrolifère en Equateur, pas de gaz de schiste chez nous ! Nous devons cependant immédiatement ajouter, avec nos amis d’Amérique du Sud, que si nous refusons l’extractivisme ce n’est pas pour remplacer le pétrole par une autre énergie (fut-elle renouvelable) afin de continuer à vivre comme avant…mais c’est bien pour changer nos façons de produire et de consommer. Alberto Acosta le dit dans le Sarkophage « le Bien vivre ce n’est pas le bien-être au sens de la société de consommation occidentale ».
Ce mouvement contre l’extractivisme peut servir de matrice à de nombreux combats contre les projets pharaoniques du capitalisme vert (aéroports, autoroutes, LGV, grands barrages, mégaprojets industriels, commerciaux, touristiques, etc). Notre réflexion est en effet assez bien avancée dans certains domaines comme dans celui de l’agriculture et de l’alimentation. Nous savons comment passer d’un modèle agro-industriel délocalisé, intensif, dépendant du pétrole, gourmand en eau, générateur de GES, incapable de nourrir sept milliards d’humains à une agriculture écologique, paysanne, reposant notamment sur des circuits courts, une agriculture donnant à chacun les moyens de vivre et permettant de refroidir la planète. Nous savons grâce aux luttes du Sud dénoncer non seulement l’extractivisme agricole, celui des monocultures (soja, huile de palme, etc), mais celui lié aux plantations d’arbres en régime de monoculture industrielle qui ne sont que la réponse aux besoins de l’industrie en cellulose, en papier, en agrocarburant, et même en Mécanismes dit de développement propre (MDP). Nous devons avancer vers un anti-extractivisme conquérant dans tous les secteurs. C’est tout le sens de l’appel à « changer le système, pas le climat ». C’est tout le sens de l’Accord des peuples, issu de la première conférence mondiale des peuples sur le changement climatique et les droits de la terre-mère, organisé à Cochabamba en Bolivie. Les adeptes de la croissance folle nous disent… « Allez prêcher l’objection de croissance aux milliards de pauvres ». Mais nous ne leur prêchons rien. Nous nous mettons même à leur écoute. Ce sont eux qui parlent le mieux de remettre en, cause le modèle économique croissanciste, le développementalisme, le culte de la techno-science.
2) Cette critique des grands projets inutiles imposés est aussi l’indice d’une nouvelle prise de conscience de l’écart qui se creuse entre une petite minorité d’enrichis et une immense majorité d’appauvris. Le slogan du mouvement des Indignés « nous sommes 99 %. Ils sont 1 % » témoigne de cette prise de conscience. Nous pouvons sans doute beaucoup plus facilement convaincre que nous n’avons rien à gagner à ces projets. Certains verront dans cette prise de conscience l’indice d’un retour à ce qu’on nommait autrefois les frontières de classes…Frontières de classe qui redeviendront plus visibles avec le mouvement de démoyennisation de la société (cette fin programme des classes moyennes dont témoigne, par exemple, en France cette génération des Bac + 5 à 1000 euros). Non les peuples n’ont rien à gagner à ces projets qui satisfont à la fois les logiques de profit du système mais aussi ses fantasmes de toute-puissance…
Cette critique des Grands projets inutiles imposés a aussi la vertu de remettre en cause le caractère prétendument « inévitable » des décisions de nos « maitres ». Chaque fois que nous contestons un projet de ce type nous contribuons à « dénaturaliser la société ». Nous montrons donc qu’un autre monde est possible. Nous défendons ainsi l’idée qu’il n’existe pas une seule façon d’aménager la vi(ll)e. Nous montrons qu’on peut bien mieux défendre le droit au déplacement en organsiant la gratuité des transports en commun urbains qu’en généralisant autoroutes et LGV. Nous sommes donc du côté de la vraie démocratie qui est toujours de postuler la compétence des incompétents, de reconnaitre que l’expertise des citoyens, des usagers vaut bien celle des spécialistes du système, que ces spécialistes ne sont là que pour éclairer les choix, car il est bien question de choix entre des possibles…En nous opposant aux Grand projets inutiles imposés nous ne disons donc pas seulement « Non à tout ce qui nous tue », nous disons aussi « Oui à la vie »…
C’est bien parce que notre combat est celui d’un surcroit de démocratie que nous n’entendons pas nous substituer aux gens pour décider ce qui est bon pour eux, contrairement aux concepteurs, aux décideurs ; aux aménageurs du capitalisme vert. Nous entendons rendre la parole aux citoyens et usagers, pas parler à leur place. C’est pourquoi nous ne hiérarchisons pas a priori nos combats, nos mobilisations. Il n’y a pas de lutte contre un grand projet qui soit initialement plus importante qu’une autre. Il n’y a pas non plus de liste savamment préétablie de ce que serait un projet nuisible. C’est aux gens d’en décider librement, quitte à ne pas nous satisfaire.
Les gens peuvent choisir de malvivre. A nous de continuer le combat ! Nous devons nous entendre sur le principe que toutes nos mobilisations se valent : refus de la construction d’aéroport, de nouvelles autoroutes, de lignes TGV ou LGV, de grands projets touristiques et de loisirs (type Disney, bulles tropicales à deux heures de Paris, etc), grands stades type « OL Land », Tramway-gadget et caution écolo, EPR, mégacentres commerciaux, touristiques, d’affaires, grands projets d’aménagements urbains, OGM, nanotechnologies, implantation des jeux olympiques, etc. Cette liste n’est pas limitative dans la mesure justement où il s’agit bien d’apprendre à articuler la critique spécifique d’un grand projet inutile imposé et une critique globale…Chacun de ces grands projets inutiles imposés traduit l’idée d’une production qui devient toujours plus parasitaire, devient le symptôme d’un capitalisme prédateur qui ne peut plus réaliser des affaires qu’en saccageant la planète et en l’adaptant à ses besoins. Ces Grands projets inutiles imposés sont autant de manifestations d’une même junkproduction (production pourrie), une junkproduction qui s’étend sans limite (junkfood, junkfarming, junkspace, junkhealth, junkscience, junksport, etc).
Nous devons nous saisir des objets les plus visibles, les plus ordinaires. Nous avons mieux réussi la mobilisation contre McDo que contre Disneyland en raison justement de son caractère familier, de sa dimension hautement symbolique. Le combat contre les OGM est cependant un contre-exemple qui prouve la capacité à mobiliser sur un objet réputé difficile. Il faut pour cela trouver les bons mots…Il faut aussi oser des actes forts, des actes de désobéissance qui interpellent la population. Nous peinons en revanche à trouver les bons modes opératoires dans nos mobilisations contre la Wifisation, contre l’irradiation des aliments, les nanotechnologies, etc. Signe que chaque fois que le système nous enferme dans un logos prétendument scientifique…cela enferme dans un sentiment d’incompétence. Nous devons donc nous situer du côté de la réalité induite des modes de vie c'est-à-dire de la satisfaction des besoins sociaux, du côté du bon usage ou du mésusage.
Cette lutte contre les Grands projets inutiles imposés me semble aussi indispensable pour redévelopper notre sensibilité, pour redécouvrir, pas à pas, ensemble les conditions objectives et subjectives d’une malvie et d’une vraie vie. Nous avons trop estimé par le passé ce que le capitalisme a fait à la sensibilité. Ce système nous a largement insensibilisés à la fois sur le plan émotionnel et éthique. Nous devenons de ce fait moins capables de ( res)sentir ce qui s’oppose à la vie bonne. Nous acceptons des transformations néfastes de notre cadre et de notre mode de vie, non pas parce que nous serions majoritairement bêtes ou manipulés, mais parce que notre sensibilité est atrophiée, parce que nous manquons d’imagination. La grande vertu de notre combat c’est justement de partir de l’extérieur du système (ce que nous ne faisons pas lorsque nous nous contentons de revendiquer une plus grosse part du gâteau), c’est aussi de partir du vécu, du quotidien, de l’ordinaire. Cela nous permet d’agir autant avec notre cœur et nos trippes qu’avec notre seule raison.
Nous avons su faire du combat contre McDo puis contre les OGM un temps fort du combat contre la malbouffe et pour le renouveau d’une agriculture paysanne. Nous gagnons plus facilement chaque fois que nous sommes capables de construire des alternatives : Bio local, AMAP, retour en régie de la restauration scolaire, etc. Nous peinons lorsque nous ne parvenons pas à faire renaitre des alternatives…Quels types de loisirs opposer à la Disneylandisation rampante ? Quelles alternatives type Accueil-Paysan opposer dans les Comités d’entreprise aux marchands de voyage ? Nous connaissons trop bien les arguties de nos adversaires : on nous accusera toujours d’être contre tout, d’être des ringards, des pisse-froid, de préférer l’implantation d’un méga projet chez le voisin plutôt que dans notre propre jardin… La seule façon de désamorcer ces arguties est d’aller jusqu’au bout de la critique c’est à dire de proposer d’autres projets (Les paysans du Larzac en sont un bon exemple). Pour dire les choses de façon provocante : mieux vaut inventer, comme en Italie, Slow food face à McDo, que de simplement démonter un McDo comme à Millau… Nous devons avoir un discours (des contre projets ?) qui suscitent le désir. Le grand enjeu n’est pas en effet d’en appeler à la responsabilité et encore moins de culpabiliser les gens, mais de donner envie de changer de société, de montrer qu’avec l’argent gaspillé, il serait possible de donner à chacun de quoi mieux vivre, avec la gratuité de l’eau vitale, celle des transports en commun urbains, celle de la collecte et du traitement des ordures ménagères, celle des services funéraires, etc.
Intervention de Paul Ariès au Forum européen sur les Grands Projets Inutiles Imposés
De Hollandreou à Arnaud Stakanobourg
Notre nouveau Président de la République se veut un Président normal mais sa première normalité est de dire qu’il n’y a pas de solution sans relance économique. Notre grand Ministre du Redressement productif se trouve de ce fait coincé entre la défense des emplois et du pouvoir d’achat et le pacte Merkozy que veut nous imposer « Hollandréou ». J’aimerai souffler quelques idées à mon camarade-Ministre Montebourg qui semble en panne d’imagination ce qui l’oblige à dire des bêtises sur le nucléaire et le traité européen. Arnaud, tu pourrais devenir, avec un peu de ce volontarisme politique qu’on te connait, le tout premier Ministre de la république de la sortie du productivisme et du consumérisme…Il te suffirait de dire que l’essentiel n’est pas de créer des emplois pour distribuer de l’argent afin de pouvoir acheter de mauvais produits conçus pour ne pas fonctionner longtemps mais de produire de belles choses solides pour ne plus avoir autant besoin de trimer toute sa vie. Arnaud, tu as suffisamment de bagout pour convaincre tes petits camarades du gouvernement écolo-socialiste qu’il ne s’agit plus de vouloir créer des emplois parce qu’ils sont rentables pour le grand capital mais seulement lorsqu’il y a des besoins insatisfaits. Je te promets Arnaud que si on travaille moins (32 heures tout vde suite)…on travaillera tous. Et puis tu sais on pourrait être des chômeurs heureux avec un revenu social garanti… Arnaud, si tu veux commencer à sortir, même rien qu’un peu, du productivisme, mets toi à l’école du Sud. Ce sont les pays pauvres qui nous font aujourd’hui des cadeaux conceptuels avec des notions comme le Buen Vivir (Bon vivre) à ne pas confondre avec le bien être au sens de la société occidentale, avec l’anti-extractivisme qui nous dit que ce n’est pas nous, le peuple, qui avait besoin de « toujours plus » d’énergie , mais les industries polluantes qui n’ont que le profit en tête et à la place du cœur. Camarade-Ministre pourquoi n’échanges tu pas tous les grands projets inutiles qu’on nous impose (aéroports, autoroutes, circuits automobiles, exploration des gaz de schistes, stades géants, etc) contre une politique qui aurait à cœur de réparer les produits plutôt que d’en faire des neufs ? Arnaud, si tu veux commencer à sortir, même rien qu’un peu, du consumérisme stupide, pourquoi n’interdis tu pas l’obsolescence programmée, pourquoi n’allonges tu pas les délais légaux de garantie ? Pourquoi ne fixes-tu pas des objectifs de diminution des volumes d’emballages et d’usage des matières premières par branche d’activité ? pourquoi ne rends-tu pas obligatoire aux constructeurs de laisser l’accès libre aux composants, pourquoi ne donnes tu pas la priorité à la réparation avec mise en place de filières spécifiques par catégories de produits, en utilisant l’expertise d’associations existantes, en mettant en place des incitations tarifaires de type consignés, en interdisant les emballages immédiatement jetables, en prenant des mesures pour faciliter la vente en vrac, en remettant des bons d’achat à la hauteur de la valeur de la matière première rapportée lorsque l’usager d’un produit contribuera à son recyclage ? Comment peux-tu accepter que seulement 7 % de la matière première qui a servi à fabriquer un produit se retrouve dans celui-ci ? Comment peux-tu accepter que 99 % des ressources prélevées sur Dame-Nature deviennent des déchets en moins de 42 jours ? Mon bon Arnaud, je te propose de devenir le Père du pouvoir de vivre plutôt que le stakhanoviste du pouvoir d’achat et des emplois coûte que coûte… Tu vas me dire, oui, mais le pouvoir d’achat. Mais bon dieu, Arnaud si ma machine à laver dure vingt ans au lieu de cinq actuellement…tu ne vois pas que tu augmentes sacrément mon pouvoir d’achat tout en me permettant de faire autre chose de ma vie que d’être alternativement un forçat du travail et de la consommation. Qu’est-ce que tu dis Arnaud ? Que tu ne peux pas faire grand choses ? Qu’il y a les lois économiques ? Ecoute Arnaud, je te propose un deal. La gauche en 1981 avait su libérer de nouveaux territoires comme les radios libres ou plus de démocratie pour les salariés dans les entreprises avec les lois Auroux. Je te supplie de quémander au prochain Conseil des Sinistres qu’il libère de nouveaux territoires pour nous permettre d’expérimenter d’autres façons de vivre, pour que nous puissions multiplier les alternatives. Arnaud, cesse de nous raconter des bobards. Cesse de nous faire croire à une réinsertion possible des millions de naufragés au sein de ce système qui fonctionne à l’exclusion. Arnaud, on ne te demande pas de devenir le Ministre de la désindustrialisation, on te demande juste de cesser de dire des bêtises sur la beauté du nucléaire (énergie d’avenir) et le traité Merkozy.
(Texte à paraitre dans le journal Le Ravi)
Paul ARIÈS
2e Forum national de la désobéissance
Traité Merkozy, dettes immondes : Nous désobéirons aussi sous la gauche !
Le samedi 29 septembre se tiendra à Grigny (Rhône) le 2e forum national de la désobéissance citoyenne
co-organisé par le journal d'analyse politique le Sarkophage/La vie est à Nous ! et la ville de Grigny (Rhône).
Nous étions plus de 600 citoyennes et citoyens l'an dernier pour faire converger toutes les formes de désobéissance :
individuelle, collective, professionnelle et institutionnelle avec les villes désobéissantes.
Ce deuxième Forum national de la désobéissance ouvert à TOUTES et à TOUS se tiendra bien sûr dans un contexte politique particulier :
celui de l'arrivée d'un gouvernement écolo-socialiste au pouvoir, celui d'une austérité masquée imposée au peuple.
Nous disons donc avec force : nous avons désobéi sous la droite...nous désobéirons aussi sous la gauche.
Nous ne voulons ni d'Hollandréou ni de la relance du nucléaire et des gaz de schiste !
Trois thèmes mobiliseront particulièrement cette année les participants du Forum de la désobéissance .
Désobéir à la dette en organisant l'audit des dettes publiques en partenariat avec le CADTM.
Désobéir au traité Merkozy en exigent un référendum d'initiative citoyenne en partenariat avec ATTAC
Former les citoyens mais aussi les élus à la désobéissance en partenariat avec le CIDEFE.
Nous désobéirons à la fois pour dire Non mais aussi pour dire Oui.
La gauche avait su en 1981 libérer de nouveaux territoires (radios libres, lois Auroux, etc).
Nous devons aujourd'hui arracher du pouvoir qu'il libère de nouveaux territoires
pour faciliter les expérimentations, pour donner les moyens de multiplier les alternatives.
Ce deuxième forrum national de la désobéissance sera l'occasion pour la ville de Grigny
de marquer sa solidarité concrète avec l'association Kokopelli qui conserve une collection unique
de plus de 2 200 variétés de plantes potagères, céréalières, médicinales, condimentaires, ornementales ...
et qui a été condamnée par le Tribunal de Grande Instance de Nancy et la Cour de Justice de l'Union Européenne,
pour concurrence déloyale. Le 29 septembre la Ville de Grigny se fera receleuse en achetant des graines interdites à Kokopelli.
Elle les distribuera à la population et aux participants du Forum national de la Désobéissance citoyenne.
Désobéir c'est aussi changer nos façons de faire de la politique, de concevoir la vie, c'est
tout faire pour passer des passions tristes aux passions joyeuses, c'est pourquoi le
samedi soir se tiendra un Grand banquet désobéissant avec spectacle populaire,
c'est pourquoi les participeront du Forum seront aussi conviés le dimanche 30 septembre à faire du tourisme désobéissant.
Programme détaillé sur les sites du journal La Vie est à Nous/le Sarkophage et de la mairie de Grigny (Rhône),
c'est pourquoi le Sarkophage qui existe depuis le 14 juillet 2007 deviendra à cette occasion La vie est à Nous !
Tous à Grigny les 29 et 30 septembre pour le Forum national de la désobéissance citoyenne !
Organisation pratique
le samedi 29 septembre 2012 à Grigny (Rhône)
2e forum national de la désobéissance...
Dettes immondes/traité Merkozy : On désobéira aussi sous la gauche !
Entrée libre dès 8 heures 30 avec petit-déjeuner gourmand
Village associatif.
Pour obtenir un stand contacter : Paul Ariès ou la mairie de Grigny.
Lieu :
Gymnase Colas - rue de la République
69520 Grigny
Transports en commun depuis Lyon
Ouverture croisée :
René Balme, Maire de Grigny, Conseiller communautaire
Paul Ariès, directeur de la rédaction La vie est à nous/le Sarkophage
Atelier 1 : désobéir à la dette avec le CADTM :
1) Nicolas Sersiron : dette et extractivisme
2) Renaud Vivier : Les moyens juridiques internationaux
2) Désiré Prunier : "conférence gesticulée"
3) Claude Quemar : campagne internationale ICAN des audits européens
Pause gourmande
débat avec/dans la salle
repas midi (à réserver à l'avance) ou buvette avec repas froid
14 heures :
Atelier 2 : former les élus et les citoyens à la désobéissance avec le CIDEFE
1) Hélène Franco, magistrate, syndicat de la magistrature
2) Jean-Louis Péru, avocat, cabinet Gaia
3) Yves Remy, Lysiane Alezard, responsables du CIDEFE
et des témoignages d'élus
Débat dans/avec la salle
Pause gourmande
Atelier 2 : désobéir à l'UE : pour un référendum sur le traité Merkozy !
1) Pierre Khalfa, co-Président de la Fondation Copernic et Thomas Coutrot co-Président ATTAC-France
2) Corinne Morel-Darleux (PG) et Aurélien Bernier
Débat avec/dans la salle
conclusions : René Balme et Paul Ariès
animation du Forum :
Simon et Camille Lecomte (équipe de La vie est à nous/le Sarkophage)
Pause gourmande
Le soir
Banquet désobéissant (180 places avec repas, 180 places assises sans repas)
avec Conférence courte de Paul Ariès sur l'histoire de l'alimentation...vers un socialisme gourmand
avec Spectacle Cabaret avec le groupe Méli-Mélodies Chante
Possibilité de camping sur place
Contacts réservations : Mairie de Grigny – Cabinet du maire – tél. 04 72 49 52 34 et courriel : cabinetdumaire@mairie-grigny69.fr
grands thèmes de conférences : objection de
grands thèmes de conférences : objection de croissance et gratuité, l'agression publicitaire, le socialisme gourmand, le harcèlement au travail, transitions énergétiques, la révolution alimentaire, déni d'enfance (la situation des jeunes)
Paul Ariès chez Serge Moati, Chaine parlementaire, 7 décembre 2012 "Ecolo où es-tu ?"
Un site pour inviter à l’insurrection des existences
Qui suis-je ?
Paul Ariès, directeur de l'Observatoire International de la Gratuité (OIG), animateur du Réseau international de défense de l'élevage paysan et des animaux de ferme, ancien rédacteur en chef des revues L'immondialisation, le Sarkophage, les Zindigné(e)s, docteur en science politique, DEA de sociologue, spécialiste de l'économie-gestion de l'alimentation et de la restauration, Prix littéraire de l'Académie nationale de cuisine, ancien membre du Centre de Politologie Historique (CNRS), de l'Association de recherche pour l'existence et la santé (Université Lyon II/Lyon III), du Groupe de recherches en épistémologie politique et juridique, du Groupe d'études sur les images fixes (GEIF), ancien formateur de l'ITFS (Institut du travail et de formation syndicale), ancien co-responsable du Conservatoire de la Mémoire Militante (C2M), archives déposées au Archives Départementales du Rhône et de la Métropole de Lyon, ancien collaborateur du Centre Contre les Manipulations Mentales (CCMM), de la Mission Interministérielle de lutte contre les sectes (MILS), auteur d'une quarantaine de livres, direction d'une dizaine d'ouvrages collectifs, a publié notamment dans Le Monde Diplomatique, l'Encyclopedia Universalis, Golias, Politis, L'Humanité, Le Monde, etc.
octobre 2021 : Mon dernier livre paru : un roman (dystopique)
https://www.lautrelivre.fr/paul-aries/le-meilleur-des-mondes-vegan
Le Meilleur des mondes végans est le premier roman d'anticipation consacré au mouvement antispéciste et à ses liens avec le transhumanisme et les biotechnologies alimentaires. L'auteur, connu pour être un des meilleurs connaisseurs de ces mouvances, a choisi cette forme romanesque pour introduire directement au cœur des théories extrêmes de ces milieux et?décrire ce qu'il pourrait advenir si ces dangereux phantasmes passaient dans le réel... Ce voyage, en compagnie de la sous-commandante-en-Chef, de sa Conseillère-spéciale Miss Tobor, des Grands- Prêtres végans et antispécistes, des Gentilles Firmes Véganes, est aussi l'occasion de découvrir les résistants écolo-omnivores, campant résolument du côté des passions joyeuses et du vivant. Ce roman se lit comme un thriller. L'humour et la dérision (et même l'autodérision) sont au menu. À lire sans modération, avant d'accepter toute augmentation humaine ou animale, toute panspermie dirigée et toute terraformation funestes.
Mes derniers papiers
Volailles, retour à la cage départ
https://alimentation-generale.fr/chronique/volailles-retour-a-la-cage-depart/
Présidentielles 2022 : Comment construire la gratuité de l'eau
https://www.legrandsoir.info/presidentielles-2022-construire-la-gratuite-de-l-eau-elementaire-oui-mais-comment.html
Présidentielles 2022 : Comment construire la gratuité de l'énergie élémentaire
https://bellaciao.org/Vers-une-energie-gratuite-et-sans-nucleaire
Présidentielles 2022 : Comment construire la gratuité des transports en commun urbains et des TER
https://www.legrandsoir.info/presidentielles-2022-vers-la-gratuite-des-transports-en-commun.html
Revue La Recherche : la politique est née à table !
https://www.scienceshumaines.com/la-politique-est-nee-a-table-rencontre-avec-paul-aries_fr_43536.html
Paul Ariès animateur du Réseau de défense de l'élevage paysan et des animaux de ferme
Site du réseau No Vegan au service du droit à l'alimentation, de la défense de l'élevage paysan, des animaux d'élevage, contre les lobby de la viande, des céréales, de la finance, contre les faux laits, fromages, viandes cellulaires ou a-cellulaire
http://novegan.canalblog.com
Entretien avec Brigitte Gothière, dirigeante de L214
https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/tendance-vegan-incidence-brigitte-gothiere-paul-aries/
La gratuité plus économe que le système marchand
https://usbeketrica.com/fr/article/paul-aries-gratuite-decroissance-transports
Paul Ariès est depuis 2014 Directeur de l'Observatoire International de la Gratuité (OIG).
Sites offiiciels de l'OIG
L'Observatoire international de la gratuité (OIG) lance une mobilisation continue en vue de mettre la question de la gratuité au coeur de la refondation d'un projet émancipateur et des municipales de 2020.
http://appelgratuite.canalblog.com
sur la gratuité du service public : eau vitale, transports en commun, bouclier énergétique, services culturels, restauration scolaires, services funéraires.. La gratuité comment c'est possible ? quels retours d'expérience ? Mieux que le revenu universel....
http://vivelagratuite.canalblog.com
Paul Ariès a dirigé les revues L'immondialisation (2004), Le Sarkophage (2007-2012) puis les Zindigné.e.s depuis 2011.
La droite, on sait ce que c'est, mais la gauche écolo ?
Sommes-nous faits pour travailler ?
Quelques interventions dans le cadre de la crise sanitaire du covid-19
Paul Ariès doit être content, il va l'avoir, sa décroissance. C'est la réflexion que nous nous sommes faite, la semaine dernière, en prenant contact avec l'un des intellectuels français les plus réputés dans les questions de décroissance. Ou plutôt, insiste-t-il, "de l'acroissance". Comprenez: la croissance différente, raisonnable, centrée sur l'humain et la préservation des ressources.
https://www.letemps.ch
Tribune. Laurent Joffrin titre le 21 avril "Les joies de la décroissance" au sujet des conséquences économiques et sociales du confinement actuel de presque la moitié de la population mondiale. Un éditorialiste de Libération connaît nécessairement le poids des mots et sait qu'assimiler la crise actuelle et son cortège de maux avec l'idée même de décroissance relève d'une opération idéologique.
https://www.liberation.fr
Par Paul Ariès Politologue, auteur de " Ecologie et cultures populaires " (Editions Utopia)
https://www.humanite.fr
Une des nombreuses interventions sur la gratuité des services publics locaux
dans le cadre des municipales 2020
L'escargot municipaliste contre le tigre capitaliste (juin 2020)
Tribune. Le moment est venu de mettre un escargot municipaliste plutôt qu'un tigre capitaliste dans le moteur des grandes villes, car toute accélération profite toujours aux plus riches et détruit la planète.
https://www.liberation.fr
Septembre 2019 parution de
Les vraies raisons de la pédophilie dans l'église (Larousse)
J’accuse l’Église d’avoir nié ou minimisé la gravité des agressions sexuelles sur mineurs.
J’accuse l’Église d’avoir créé un climat incestueux, alors que ce registre est celui qui permet le mieux de transgresser les frontières.
Pour la première fois, cet ouvrage enquête sur les vraies raisons de la pédophilie dans l’Église. Paul Ariès apporte un éclairage inédit et réfute les idées reçues : non, l’homosexualité, la libération des moeurs ni même le célibat des prêtres ne sont à l’origine des crimes perpétués au sein de l’Église.
Pour en finir avec les abus de pouvoir et la loi du silence, il propose des pistes pour réformer de nombreux dogmes, en matière de sexualité, certes, mais aussi et surtout en matière de fonctionnement interne.
Paul Ariès, politologue, conférencier et essayiste. Auteur de : " Les vraies raisons de la pédophilie dans l'Église - célibat, homosexualité, libération des mœurs, où est la vérité ? " (Larousse)
https://radionotredame.net
Contre la "sale viande" et la "fausse viande"
Pour la défense de l'élevage paysan et des animaux de ferme :
Lettre ouverte aux mangeurs de viandes qui souhaitent le rester
Paul Ariès invité d'Alternatiba-Bayonne
aux côtés de mon amie Genevève Azam
Une présentation rapide du livre sur le site Alimentation générale
L'année dernière Paul Ariès publiait l'excellent " Lettre ouverte aux mangeurs de viandes qui souhaitent le rester sans culpabiliser " dont nous vous avions rendu compte ici. Au moment où L214 publie une nouvelle vidéo à charge contre les élevages industriels, nous lui avons demandé comment il analysait les relations mondiales entre consommateurs de plus en plus flexitariens et industriels de la viande.
https://alimentation-generale.fr
Conférence franco-basque pour la chambre d'agriculture alternative (viséo conférence)
Paul Ariès Paul Ariès est politologue, spécialiste de l'alimentation, rédacteur en chef de la revue les Zindigné.e.s, directeur de l'Observatoire International de la Gratuité (OIG), animateur du collectif de défense de l'élevage paysan et des animaux de ferme.
https://www.lurrama.org
Mon texte "Eloge de la gratuité" dans Le Monde Diplomatique lu par l'acteur Arnaud Romain
https://www.monde-diplomatique.fr/audio/2018-11-Eloge_de_la_gratuite.mp3
Quelques passages dans les radios et télévisions en 2019
Les végans ont-ils tout faux? - Radio - Play RTS
https://www.rts.ch
Le véganisme est un phénomène qui prend une ampleur croissante ces dernières années. Ce mouvement est souvent défendu par des personnes militantes, engagées, et accusatrices. Mais faut-il vraiment se sentir coupable de manger de la viande et des produits animaux? Certaines personnes réagissent à ces reproches avec véhémence, comme notre invité, le politologue Paul Ariès.
https://www.rts.ch
François Clerel de Tocqueville franceinfo France Télévisions "Le veganisme n'est pas une façon plus branchée de se dire végétarien ou végétalien, c'est un système idéologique pervers. Raison pour laquelle je dis aux mangeurs de viande de cesser de culpabiliser" explique Paul Ariès, auteur d'un manifeste anti-vegan.
https://www.francetvinfo.fr
FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Le politologue et historien de l'alimentation entend répondre point par point aux arguments des végans. Selon lui, ce n'est pas la consommation de viande mais le système industriel agroalimentaire qui est responsable d'un désastre écologique. Paul Ariès est politologue, essayiste et rédacteur en chef du mensuel les Zindigné.e.s.
http://www.lefigaro.fr
Alimentation. Écologiste et penseur de la décroissance, Paul Ariès entre en guerre contre les théoriciens du véganisme. Son dernier livre est la première publication du réseau fraîchement créé No Vegan, qui s'attaque à " l'élevage bashing ". Entretien.
https://www.humanite.fr
Radio et télévision belge
Sophie Moens recevait Paul Ariès, politologue, conférencier, essayiste et auteur de l'ouvrage "Lettre ouverte aux mangeurs de viande". Un ouvrage dans lequel Paul Ariès vise à déculpabiliser les mangeurs de viandes mais aussi à remettre en perspective le débat sur le mouvement végan en décryptant point par point de nombreuses idées reçues.
https://www.rtbf.be
sur la critique du sport compétitif
Le livre-manifeste de la rentrée 2018 :
Gratuité vs capitalisme !
L'Observatoire international de la gratuité lance une campagne en 3 temps
1) publication le 5 septembre chez Larousse du livre manifeste Gratuité vs capitalisme, tout ce que vous rêvez de savoir sur les expériences de gratuité
2) lancement d'une pétition nationale en octobre
3) organsiation du deuxième forum national début 2019 à Lyon
A quoi pourrait ressembler un modèle économique fondé sur la gratuité de la vie quotidienne, sur la gratuité de biens et de services démarchandisés ? Peut-on construire une société de la gratuité, en partant des expériences concrètes qui fleurissent ici et là et qui ne demandent qu[...]
https://www.franceculture.fr
Marie Valantin franceinfo France Télévisions Selon Paul Ariès, il faut instaurer le règne de la jouissance d'être plutôt que celui de la jouissance d'avoir : "Lorsque je parle de gratuité, il s'agit, bien sûr, d'une gratuité construite. L'école publique est gratuite mais elle est payée par nos impôts.
https://www.francetvinfo.fr
Paul ArièsDirecteur de l'Observatoire international de la gratuité (OIG)
https://www.humanite.fr
A l'occasion de ses dix ans, l'Observatoire International de la Gratuité et ses 5000 coopérateurs lancent une grande campagne en faveur de la gratuité des services publics. Cette campagne, menée en trois temps, devrait permettre de mettre la gratuité (...)
https://www.legrandsoir.info
Retrouvez ci-dessous CINQ initiatives/appels dont je suis acteur :
Un texte de Paul Ariès (politologue), Christian Laval (professeur de sociologie),
Laurent Paillard (philosophe), Samy Johsua (professeur émérite en sciences de l'éducation).
Enseignants, travailleurs et usagers du service public d'éducation, nous considérons qu'un grand débat public sur le devenir de l'école est indispensable au succès des mobilisations. Tout projet éducatif résulte d'un projet de société. Dans la droite ligne des réformes Chatel et Vallaud-Belkacem, les réformes Blanquer continuent de soumettre l'école aux normes productivistes.
https://blogs.mediapart.fr
Démographie et écologie
Un texte dans L'Humanité de Christian GODIN, Thierry BRUGVIN, Florent BUSSY et Paul ARIES
Les milieux de l'écologie et des gauches se divisent sur la question démographique. Le capitalisme productivisme nous menace-t-il d'un trop ou d'un pas assez d'humains ? Dans cette tribune collective, Paul Ariès, Florent Bussy, Thierry Brugvin et Christian Godin dégagent des pistes de réflexion et d'action.
https://blogs.mediapart.fr
Pour une nouvelle alliance entre animaux, éleveurs et mangeurs !
Avec Josef Zisyadis, ancien député, Président de Slow Food Suisse, membre du Comité national suisse de la FAO.
Jean Ziegler, ancien rapporteur spécial auprès de l’ONU sur la question du droit à l’alimentation,
vice-Président vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies
Carlo Petrini, Président de slow food international
Le politologue Paul Ariès, l'ancien député suisse Josef Zisyadis, le président de Slow food international Carlo Petrini et Jean Ziegler, l'ancien rapporteur spécial auprès de l'ONU sur la question du droit à l'alimentation considèrent qu'il est possible d'avoir une alimentation bonne, saine et juste pour tous, si l'on évite deux écueils.
https://blogs.mediapart.fr
Pourquoi les végans ont tout faux !
Avec
Ils prônent une rupture totale avec le monde animal, alors que manger de la viande a toujours fait partie de l'histoire humaine, un moment essentiel de partage. Cette relation doit reposer sur un élevage raisonné et bio, respectueux des sols et des terroirs. La meilleure façon d'échapper à l'alimentation industrielle.
http://www.liberation.fr
Pour un plan B écolo et social à la SNCF"
Plus de 35000 signatures
Salariés et syndicalistes de la SNCF et usagers de ce service public, mais aussi signataires de l'appel à la convergence antiproductiviste, nous exigeons un grand débat public sur le devenir du chemin de fer. Le statut des cheminots, loin d'être un obstacle à la transition écologique, est la condition du développement d'un grand service public ferroviaire.
https://www.politis.fr
Pour l'interdiction des sports mécaniques
Signez l'appel lancé par Paul Ariès et Danielle Simonnet, conseillère de Paris et oratrice nationale de la France Insoumise.
Avec Gabriel Amard, coanimateur du pôle Atelier des lois de la FI, Jacques Boutault, maire EELV du 2ème arrondissement de Paris, Jean-Marie Brohm, professeur émérite de sociologie, Claude Javeau, professeur émérite de sociologue, Université libre de Bruxelles, Fabrien Lebrun, sociologue, membre du collectif Illusio, Nicolas Oblin, sociologue, directeur de rédaction de la revue Illusio, Fabien Olier, sociologue, directeur de Quel sport ?, Marc Perelman, professeur en esthétique, Paris-Nanterre, David Ronan, sociologue, membre du collectif illusio, Patrick Vassort, sociologue
Le Comité national pour l'interdiction des sports mécaniques lance à l'occasion de la parution du livre-manifeste "Les Sports mécaniques une arme de destruction massive" un appel signé pour la première fois par des sociologues critiques du sport et par des responsables politiques nationaux.
https://blogs.mediapart.fr
Quatre ouvrages récents de Paul Ariès
pour (re)penser le monde
Le baron de Coubertin refusait que l’on fasse des sports mécaniques une épreuve olympique car il se disait convaincu qu’ils étaient une telle provocation, avec leur exhibition de richesse obscène et du culte de la puissance, qu’ils causeraient des révolutions. Face aux dirigeants de la F1 qui clament leur amour des dictateurs, n’est-il pas urgent d’interdire les sports mécaniques qui s’apparentent à de véritables armes de destruction massive ?
La France renoue en 2018 avec le Grand-Prix de France de F1 après dix ans d’absence. Les sports mécaniques présentent une situation paradoxale. Caricature de l’idéologie sportive et de ses méfaits, comme le rappelait Albert Jacquard, il n’existe pourtant aucun ouvrage critique, ni en France ni à l’étranger.
Après avoir mis en évidence les liens étroits qui unissent historiquement la genèse des sports mécaniques à l’essor de la bicyclette, au XIXe siècle, Paul Ariès démontre que les grandes figures des sports mécaniques ont toujours été animées d’une passion forte pour l’inégalité et haineuse de la démocratie.
Cette passion permet de comprendre l’incroyable pollution sonore et aérienne, causée par les bolides, mais aussi ces formes de continuation de pratiques fortement teintées d’esprit colonialiste, comme le trop fameux Dakar, ou encore le fait que la Formule 1, parangon du capitalisme, soit un sport de riches, largement payé par les pauvres.
Une histoire politique de la table (Max Milo), 443 pages
PAUL ARIES ANIME UN ATELIER INSOUMIS sur l'alimentation
Une histoire politique de l'alimentation
Les rêves de la jeune Russie des soviets
Une histoire antiproductiviste de l'URSS
(22 euros, 400 pages, éditions le Bord de l'eau )
Préface de Pierre Zarka ancien directeur du quotidien L'humanité
Une Lecture Antiproductiviste De L'histoire Du Stalinisme Préface de Pierre ZARKA De quoi l'URSS fut le nom ? En renvoyant dos à dos les analyses de droite comme de gauche, " antitotalitariennes " ou nostalgiques d'une tragédie stalinienne qui n'a pas seulement tué des millions d'humains mais jusqu'à l'idée de communisme, Paul Ariès montre que ce qu'on nomme le stalinisme fut l'antithèse du communisme ce qu'avaient pressenti beaucoup de bolcheviks dès Octobre.
http://www.editionsbdl.com
Conférence de Paul Ariès pour Espace Marx
La jeune Russie des soviets fut, entre 1917 et 1927, le pays du monde le plus avancé en matière d'écologie et de protection de la nature, assure l'auteur de cette tribune. Avant que les purges staliniennes ne frappent les écologistes et n'impose l'idéologie productiviste.
https://reporterre.net
Paul Ariès invité de la radio belge et de la radio québécoise
LE DOSSIER Désobéir et grandir (ed. Ecosociété). Et si nous désobéissions, si nous cessions d'être de sages consommateurs ? Paul Ariès nous invite à suivre les réflexions des objecteurs de croissance, de l'alimentation à la désobéissance civile, en passant par la publicité, le rationnement et la gratuité.
https://www.rtbf.be
Divers textes de 2017-18
Les idolâtres du Dakar savent-ils qu'existe un fil rouge entre les premiers circuits coloniaux du XIXe siècle et ce rallye de la honte symbole de tous les conflits ? L'aventurier (sic) au volant de sa voiture, de sa moto ou de son camion sait-il que ses lointains prédécesseurs soutenaient eux aussi " apporter la civilisation " aux barbares ?
https://www.politis.fr
Paul Ariès : "La transition écologique ne viendra pas des 1 % les plus riches, mais des 99 %"
Dire que la décroissance rime avec la privation est une idée reçue persistante... Si on laisse croire que la décroissance n'est que privation et renoncement, que demain sera moins bien qu'aujourd'hui, on ne peut pas y arriver. Il faut penser en termes qualitatifs et non quantitatifs, ne plus penser en termes de "plus" ou de "moins".
https://www.wedemain.fr
Paul Ariès invité de la Radio-Télévison Suisse Romande
en compagnie de Josef Zisyadis, directeur de la semaine du goût et co-président de Slow-food suisse et de l'ambassadeur de la Suisse auprès de la FAO
Audio: Alimentation et environnement: un plat de résistance?
Comment nourrir demain jusquʹà 10 milliards de terriens sans détruire les écosystèmes tout en sʹadaptant aux changements climatiques? Tel est le défi majeur du XXle siècle! Alors que débutera en Suisse le 14 septembre "La semaine du goût" et à 15 jours de la votation populaire sur la sécurité alimentaire, "Prise de Terre" consacre toute lʹémission aux enjeux environnementaux et sociaux liés à lʹalimentation et aux modes de production de demain.
https://www.rts.ch
Entretien inédit pour le site de Ballast au secours de la planète Qu'est-ce que le " socialisme gourmand " ? Le aux éditions Utopia, a répondu à toutes nos questions - non sans avoir, auparavant, tenu à nous laisser cette citation de Marx, dans une lettre à Ruge : " Laissons les morts enterrer les morts, et les plaindre...
https://www.revue-ballast.fr
Objection de croissance, bien vivre et gratuité
(conférence Luxembourg avec ATTAC)
Si les riches détruisent la planète... les pauvres peuvent la sauver !
Une histoire politique de l'alimentation
Menu du livre
Amuse-bouches
Premier service : les tables préhistoriques
Deuxième service : la table mésopotamienne
Troisième service : la table égyptienne
Quatrième service : la table grecque
Cinquième service : la table romaine
Sixième service : la table gauloise
Septième service : la table mérovingienne
Huitième service : la table carolingienne
Neuvième service : la table clérico-féodale
Dixième service : la table de la monarchie absolue
Onzième service : la table républicaine
Douzième service : la table bourgeoise
Treizième service : les tables industrielles
Sortie de table : les utopies alimentaires
Lyon-Capitale et TLM parle du livre de Paul Ariès
En finir avec la centralité du travail
Scientologie / les méthodes : Un vieux combat toujours actuel
Paul Ariès invité de la Radio-Suisse Romande août 2015
La décroissance qu'est-ce que c'est ?
Paul Ariès "grand témoin" au procès de Millau
Pourquoi le film collectif "La possibilité d'être un humain ?"
Paul Ariès invité de l"émission "Jusqu'à la lune et retour" d'Aline Pailler
Un nouveau pacte des droits sociaux : sur la gratuité des services publics
Paul Aries sur France culture
Paul Ariès en débat avec Peter Ainsworth, ancien Ministre britannique de l'écologie
Décroissance: mirage ou alternative crédible? par liberation
Ralentir ? Débat entre Paul Ariès et Martine Billard
Forum Îl-de-France 2030 à Bobigny : Ralentir ? par RegionIledefrance
Projet de loi portant création de la gratuité des services publics
Débat improvisé et bien arrosé
avec Patrick Chamoiseau et autres amis martiniquais
Quelques extraits d'émissions sur les sectes
Satanisme et extrême-droite
Scientologie